Le débat a été relancé par une alerte de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui signalait, en octobre dernier, des réactions cutanées graves chez des patients traités par galantamine. Cette molécule est prescrite pour traiter la maladie d’Alzheimer dans ses formes légères à modérément sévères, mais son utilité pose question chez les médecins et pharmaciens spécialisés.
Pour les uns, ces traitements offrent l’avantage d’un meilleur suivi du patient même si leur efficacité est discutée et que les effets indésirables non négligeables. Pour les autres, il ne faut pas surestimer les effets positifs de ces médicaments qui sont finalement plus dangereux qu’utiles.
En 2011, la Commission de la transparence pointait du doigt 4 médicaments anti-Alzheimer sur le marché, jugés inefficaces. Conséquence : un taux de remboursement rabaissé à 15%. Certains spécialistes prônent même leur interdiction. Devant ce constat, la Haute Autorité de Santé (HAS) a lancé une nouvelle réévaluation de ces traitements. L’instance rendra ses conclusions au printemps.
Source : article « Faut-il interdire les médicaments Alzheimer? » sur France TV Info.