Un petit groupe s’est rendu pour la première fois à la ferme pédagogique de Mérignac, dans le cadre d’un partenariat autour de la médiation animale.
Nous avons été tout de suite dans le bain car aux portes de la voiture, nous avons eu la surprise d’être accueillis par le troupeau de chèvres et les chiens en liberté dans la propriété. Avec une extrême gentillesse, les deux fermières nous ont fait découvrir les différents enclos : ânes, lapins, cochons d’indes, chevaux et poneys Shetland, cochons asiatiques et basques, moutons, dindon, chèvres, vaches provenant du Conservatoire des races anciennes d’Aquitaine, et la volière.
Dans ce cadre verdoyant, les participants ont pris un grand plaisir au contact des animaux, peu avares de caresses, pour notre plus grand plaisir… et bénéfice. Nous avons vécu une “conversation” très théâtrale entre le dindon et une participante. Une autre participante a eu le privilège de tenir un chevreau dans ses bras pendant de longues minutes. Déjà très attachée, elle a eu du mal à rendre le petit à sa mère !
Une autre de nos résidentes, qui a possédé coqs, poules, lapins, moutons, a profité de cette visite pour échanger avec les fermières en racontant ses souvenirs et anecdotes. Preuve une fois de plus, que l’approche par l’animal est une valeur sûre pour les personnes présentant une maladie neurodégénérative. Les animaux sont d’excellents médiateurs psycho-affectifs (estime de soi, apaisement…), psycho-moteurs et cognitifs. Ils facilitent la communication verbale (avec l’animal lui-même, les proches, les professionnels) et non verbale (toucher, regard, émotions).
D’ici quelques jours, un lapereau va prendre demeure aux Parentèles de Mérignac. Nul doute qu’il devienne la mascotte du centre !