La pratique d’une activité physique régulière libère une hormone et protéine, l’irisine, qui aiderait à renforcer sa mémoire à court terme, prévenant le déclin cognitif et retardant la développement de la maladie d’Alzheimer selon une étude internationale.
Selon une étude parue le 7 janvier dans le journal Nature Medicine, la protéine et hormone relâchée quand on pratique un exercice physique, l’irisine, retarderait les mécanismes qui conduisent à la maladie d’Alzheimer.
L’irisine est une protéine messagère libérée par les cellules musculaires lors des contractions au cours de l’activité physique. Les chercheurs brésiliens et américains de l’étude ont remarqué que les souris qui présentaient des niveaux d’irisine plus bas que la moyenne dans leur cerveau avaient des problèmes de mémoire à court terme et moins de capacité à renforcer leurs synapses soit les liens entre les neurones supportant le flot d’informations et le rappel de mémoire dans la boîte crânienne.
Si l’on augmente le niveau d’irisine chez les souris, leur mémoire était « boostée ». L’étude affirme que cette protéine est la clé d’une mémoire solide et qu’elle ouvrirait à une nouvelle thérapie pour prévenir la démence chez les patients à risque ou retarder la progression de la maladie chez les patients à des stages plus avancés. Cependant les mécanismes d’action de l’irisine sur les fonctions cérébrales restent encore assez méconnus et demandent des recherches approfondies rappellent les chercheurs.
Déjà en 2016, des chercheurs américains avaient déjà découvert que les personnes physiquement actives, qui aiment jardiner, faire du vélo ou de la natation, avaient une matière grise plus développée que les sédentaires, ce qui réduit de 50% le risque de développer Alzheimer. Plus les malades brûlent de calories, moins ils perdent de la matière grise dans les zones du cerveau responsables de la mémoire et de la cognition.
Source : www.pourquoidocteur.fr