Les spécialistes d’Alzheimer connaissent le rôle probable de la protéine tau dans les maladies dégénératives du cerveau. On soupçonne une forme de résistance à l’insuline, qui entrainerait des inflammations dans le cerveau, une piste explorée depuis plusieurs années. La maladie d’Alzheimer pourrait être une forme de « diabète » du cerveau, lié à une perte de sensibilité des neurones à l’insuline (l’hormone régulatrice du glucose dans le sang), qui déréglerait leur fonctionnement.
Pour expliquer ce « diabète cérébral », les biologistes français de l’équipe de David Blum et Luc Buée de l’Université de Lille/Inserm ont étudié plus avant cette protéine tau. Naturellement présente dans notre cerveau, cette protéine peut provoquer des lésions caractéristiques d’Alzheimer lorsqu’elle s’agrège dans les neurones. Leurs recherches ont montré, chez la souris, qu’un dérèglement de tau engendre une résistance neuronale à l’insuline, susceptible d’accroître les troubles cérébraux. Une voie de recherche prometteuse car cela renforce l’hypothèse qu’agir sur la présence de l’insuline dans le cerveau permettrait de mettre au point des traitements novateurs contre cette maladie. D’ores et déjà, plusieurs études scientifiques recommandent une meilleure alimentation pour agir en préventif.
Sources : JIM.fr, Sciences & Vie