Selon une étude américaine, l’analyse de tomographie par émission de positons (PET) du cerveau permettrait un diagnostic à 4 ans du déclin cognitif et faciliterait la détection de la maladie d’Alzheimer.
Les spécialistes le savent : l’accumulation des plaques amyloïdes à l’extérieur des neurones est l’une des caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. Elles commencent à se développer 10 à 20 ans avant les premiers signes des troubles cognitifs. Selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale JAMA Neurology, la quantité de ces plaques dans le cerveau d’une personne pourrait prévoir son déclin cognitif 4 ans à l’avance. Si ces résultats se confirment, cette découverte permettrait un meilleur diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer.
Les chercheurs de l’Université du Texas ont utilisé des analyses de tomographie par émission de positons (PET) pour détecter les plaques amyloïdes chez 184 personnes d’âge moyen ou en bonne santé participant à l’Étude du cerveau Lifespan de Dallas. Pour cette équipe de scientifiques, le diagnostic précoce sera la clé pour prévenir cette pathologie, avec l’idée de mieux comprendre ce qu’ils appellent « la phase silencieuse de la maladie d’Alzheimer ».
Leur étude suggère qu’une nouvelle approche est nécessaire, rassemblant toutes ces informations, pour fournir aux médecins et aux patients des informations sur l’avenir d’une personne ayant des plaques amyloïdes, notamment pour les 4% de personnes de la population mondiale qui ont un profil génétique favorisant cette maladie.
Sources : UT Dallas, blog.santeblog.com, topsante.com