La liberté de circulation est un droit fondamental et une source de bienfaits physiques et psychologiques intarissable. C’est pourquoi, depuis 30 ans nous oeuvrons à adapter toujours mieux nos centres à nos résidents atteints de la maladie d’Alzheimer ou troubles apparentés… et non l’inverse.
Dans nos centres, tout est aménagé pour que les résidents déambulent librement dans toutes les pièces communes, couloirs et jardin. Seuls les accès vers la rue sont protégés par des codes d’entrée et de sortie. Cette organisation permet aux résidents de se construire des liens et des repères. Tous nos établissements visent à offrir un maximum de liberté possible, en évitant au maximum les accidents.
Les centres de la rue Blanche à Paris, de la Ville du Bois et de Reims sont organisés en Parentèles. Ce sont des espaces de vie en petites unités qui regroupent de 8 à 14 chambres individuelles autour d’une salle à manger, d’un office et d’un salon convivial. Ils permettent d’alterner des temps en commun dans l’établissement et des moments de retour à une cellule plus familiale.
En venant visiter nos établissements, la plupart des gens sont étonnés de croiser des résidents libres d’aller et venir un peu partout, et puis ils s’y habituent, rapidement et en comprennent l’intérêt. Les crises de panique se produisent lorsqu’on empêche une personne de faire ce qu’elle pense logique. Même si sortir à 4h du matin de sa chambre pour déambuler dans le couloir c’est incompréhensible pour nous, pour elle, ça a un sens.
ALFRED SAILLON, fondateur du groupe Almage