La chronique « Blanche des ateliers » offre un éclairage sur certains ateliers menés aux Parentèles. Aujourd’hui elle met en lumière l’atelier “Le club philosophie” de ce début mars.
Cet atelier est mené par Philippe, le référent de vie sociale. Chaque Club philo traite d’un thème général choisi par les résidents en début de séance. Des questions philosophiques autour de ce thème sont posées aux résidents. L’objectif est de proposer un espace de réflexion collectif basé sur l’écoute de l’autre.
LE CLUB PHILOSOPHIE du 6 mars 2018
Le thème était « l’angoisse ». Extraits de la séance :
Qu’est-ce que l’angoisse?
« C’est un état pénible, c’est un état un peu désespérant, qui vous prend lorsque l’on a peur de quelque chose, c’est une question pour l’avenir, c’est une forme de crainte et de peur, rien, moi je n’en n’ai pas beaucoup, c’est une étreinte psychique, c’est quelque chose dont on n’a pas la possibilité de répondre. »
Exemples d’angoisses?
« L’angoisse de perdre quelqu’un que l’on aime, l’angoisse de ne pas avoir d’argent, l’angoisse de ne pas faire son travail jusqu’au bout, une maladie peut être une source d’angoisse, la peur de l’accident, tout ce qui peut apporter du mal physiquement ou psychiquement, la peur de la panne, perdre son portefeuille, prendre le métro/l’avion, quand on a perdu son traitement. »
Quelle est la différence entre peur et angoisse ?
« La peur est instantanée et l’angoisse est anticipée par le futur. »
Que peut-on faire pour lutter contre l’angoisse ?
« Se raisonner et respirer, on peut prendre un anxiolytique, résoudre le problème. »
Comment se manifeste l’angoisse ?
« Les cris, on ne réfléchit plus, on va vers ce qu’il ne fallait pas, on fait des choses qu’il ne faut pas faire, on n’arrive pas a dormir, on a des battements de coeur accélérés, des crises cardiaques, on cesse certaines activités.«