Un groupe de résidents profite de séances régulières dans un centre équestre initiées par Mathilde, psychomotricienne des Parentèles de la Ville du Bois. Un expérience très positive et enrichissante.
Les Parentèles de la Ville du Bois avaient déjà expérimenté l’attrait des chevaux pour la médiation par l’animal, en particulier en faisant venir des poneys lors de la journée mondiale sur la maladie d’Alzheimer. Depuis peu, le centre Alzheimer a mis en place une nouvelle activité d’équithérapie avec le centre équestre de la Courbette.
L’équithérapie ne date pas d’hier. Les débuts de cette pratique remontent aux années 1960, initiée dans les pays scandinaves, puis développée en France et en Angleterre dans la décennie suivante. Depuis le travail avec des chevaux a largement prouvé ses bienfaits tant auprès d’enfants en difficulté, qu’en accompagnement de personnes souffrant de troubles psychologiques ou handicapées. L’animal exerce un rôle protecteur, véritable récepteur de nos émotions. Cette pratique est tout aussi indiquée pour les personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer, dans une approche non médicamenteuses comme le prône le groupe Almage.
Lors de ces sorties régulières, deux fois par mois, un petit groupe de résidents des Parentèles de la Ville du Bois va rejoindre Mathilde une psychomotricienne de la résidence sur son autre lieu de travail où elle exerce en tant qu’équithérapeute. Le résultat est très positif: c’est toujours avec entrain que les résidents se préparent à ces sorties et ils en reparlent par la suite. Ils adorent le contact avec les chevaux (voir les photos), les bichonnent, les brossent dans leur boxe, avant de faire quelques tours dans le manège et parfois dehors.