Les bénéfices de l’orthophonie ne sont pas réservés aux enfants qui présentent des difficultés à parler, à s’exprimer, à l’oral comme à l’écrit. Cette discipline intervient depuis de nombreuses années dans la reconstruction après un AVC ou un traumatisme crânien.
Aujourd’hui elle se révèle aussi utile pour anticiper les difficultés de langage pour les personnes atteintes d’Alzheimer, ou lutter contre la dégradation progressive des fonctions du langage, qui entraîne des difficultés diverses : perte du sens des mots, manque de mots, fautes d’orthographe, problèmes de syntaxe ou d’élocution…
A cause de ses pertes cognitives dues à la maladie, le malade a tendance à chercher ses mots, et à défaut, à les remplacer par d’autres mots proches ou par leur définition. L’orthophoniste aide alors le résident et plutôt que d’essayer de restaurer le langage à l’identique, lui propose des moyens de compensation, et des outils comme des carnets de vocabulaire, des « béquilles langagières » qui vont l’aider à communiquer différemment.
Sur les photos ci-dessous, Anne, orthophoniste qui intervient régulièrement aux Parentèles de la Ville du Bois, utilise la musique et le piano pour faciliter ce travail. Ici avec Mme Kalksztein qui apprécie ces séances musicales.