Cette année, comme chaque année, les Parentèles de la rue Blanche ont participé à la semaine Bleue, la semaine nationale des retraités et des personnes âgées. Grâce aux différents professionnels spécialisés dans l’accompagnement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et des troubles apparentés, les résidents ont pu bénéficier d’ateliers thérapeutiques autour du thème de cette année : “ Vivre chez soi”.
Cet atelier thérapeutique avec la neuropsychologue de notre centre a permis aux résidents de donner leur avis et de faire entendre leur voix autour de cette thématique du “vivre chez soi”. Communiquer ces paroles de résidents est l’occasion de rappeler qu’ils sont au centre de notre accompagnement et acteurs à part entière de leur vie au centre!
Pour vous, “bien vieillir” qu’est ce que cela signifie ?
“C’est vieillir sans gros handicap, sans pleurer tous les jours. C’est faire ce que l’on veut. Je pense que le plus important c’est de garder sa liberté. Il faut aussi pouvoir garder ses facultés. Tenir compte de son âge et si on a la santé et la liberté alors on peut considérer que l’on vieillit bien. Bien vieillir, ça ne se fait pas d’un seul coup. Bien vieillir, c’est rester actif.”
Nous avons évoqué votre regard sur ce sentiment du “vivre chez soi”. Quels sont les ingrédients pour qu’un endroit devienne un “chez soi” ?
“Il faut un peu de chaleur et se sentir à l’aise. Non, le plus important ce sont des portes bien fermées. Pour ma part, le lieu doit être bien nettoyé. Il faut aussi que l’on puisse avoir des invités mais pas n’importe qui… des invités connus et pas trop nombreux. Il faut avoir choisi l’endroit. Il faut avoir étudié l’argent que va représenter cet endroit. Il faut être depuis longtemps dans ce lieu. Il faut pouvoir ouvrir les fenêtres. Il faut avoir la clé.”
Suivre le dernier épisode de notre série https://www.almage.com/parenteles-de-la-rue-blanche-notre-serie-vivre-chez-soi-episode-3/
