Cette année, comme chaque année, les Parentèles de la rue Blanche ont participé à la semaine Bleue, la semaine nationale des retraités et des personnes âgées. Grâce aux différents professionnels spécialisés dans l’accompagnement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et des troubles apparentés, les résidents ont pu bénéficier d’ateliers thérapeutiques autour du thème de cette année : “ Vivre chez soi”.
Avec la psychologue de notre centre, les résidents ont pu évoquer lors d’un atelier, leurs représentations de la vieillesse.
“A partir de 60 ans, on n’est pas âgé, on commence à descendre. Etre vieux, c’est ne plus avoir 15 ans. Même avant d’ailleurs, alors vous imaginez à quel point je suis très vieille. Etre vieux, c’est être en bon état. Je ne suis pas d’accord, quand on est en bon état, on n’est pas vieux. J’aurais même ajouté, on n’est pas encore vieux. On n’a pas plus d’idées reçues sur les vieux que sur les moyens. Il y a beaucoup de préjugés sur les vieux, mais moi je ne suis pas dans le jugement des personnes. On peut être vieux et très intelligent mais on peut aussi être jeune et bête comme un balais. Si on a dépassé 45 ans c’est difficile de trouver un emploi. Même quand on est jeune, on dépend des autres. Moi je suis jeune, je n’ai que 80 ans. On est jamais vraiment autonome. C’est positif car on va tirer le meilleur de notre entourage”.
Cet atelier matinal a permis aux résidents d’évoquer les préjugés que l’on peut avoir sur la vieillesse tout en débattant autour de leurs propres représentations.
L’atelier de l’après-midi s’est déroulé autour d’un même thème : le vécu au sein de la résidence. “Ici, on mange bien, on n’a pas à rouspéter. Mais il n’y a pas de glace à la vanille-noisette. J’aime les tartes délicates, pas brutales. Ici, c’est notre chez-nous et on s’y est tout de suite senti très bien. Ca a été immédiat. Comme un poisson dans l’eau ! Ici il n’y a pas de voitures qui nous brutalisent dans nos oreilles. Ce qui est important c’est la nourriture, le sommeil, et le voisinage. L’essentiel, c’est d’avoir des préoccupations et des idées.”
Et pour finir, le mot de la fin permettant de clore l’atelier thérapeutique animé par la psychologue.
Et fin de notre série!