Si l’on sait plutôt bien reconnaître aujourd’hui les signes cliniques de la maladie d’Alzheimer, les outils d’imagerie qui permettent un diagnostic précoce de cette maladie dans le cerveau restent nettement en retard. La recherche de « biomarqueurs » fiables de la maladie d’Alzheimer relève du casse-tête.
L’un des objectifs de la recherche médicale actuelle est d’être capable de visualiser avec précision et fiabilité, chez le malade, les fameuses plaques β amyloïdes sur les zones cérébrales. Un nouveau radiomarqueur (le [ 18F] flortaupicir pour les spécialistes) offre une piste intéressante, avec une sensibilité et une spécificité de l’ordre de 90 % il se montrerait plus efficace que les techniques d’IRM classique qui montrent l’atrophie de certaines parties cérébrales comme l’hypocampe. Les premiers résultats sont attendus d’ici un ou deux ans.
Une autre piste en cours est la conception d’un appareil IRM ultra puissant associé à de l’intelligence artificielle capable d’analyser des milliers d’images et de modéliser le cerveau.
Source : Le Quotidien du médecin