« Le guide Anti-Alzheimer » du professeur Philippe Amouyel, spécialiste français de la maladie d’Alzheimer, met en avant le fait qu’un cerveau en bonne forme est capable de mieux résister voire de repousser les premiers signes de la maladie.
Parmi les nombreux ouvrages grand public consacrés à la maladie d’Alzheimer sortis cette année et signés par des professeurs en médecine (voir La maladie d’Alzheimer – 100 conseils essentiels » ou « Le grand leurre » par exemple), le « guide Anti-Alzheimer » (édition du Chercher Midi) de Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHRU de Lille et directeur de la Fondation Plan Alzheimer, offre une approche originale en délivrant un message de prévention à appliquer dans sa vie de tous les jours. Son credo : si on ne peut empêcher la maladie d’Alzheimer de s’installer, en attendant des traitements efficaces on peut aider le cerveau à mieux lui résister, voire faire reculer l’apparition des premiers signes de la maladie. Car le cerveau est un organe complexe, fragile, qui vieillit, avec le temps notre « capital neurones » tend à diminuer.
Et de donner plusieurs conseils, – alimentation, efforts intellectuels, sport, vie sociale active, qualité du sommeil, soigner son coeur… – organisés autour de rituels simples à appliquer au quotidien, fondés sur les données scientifiques récentes. Si certains semblent évidents (éviter l’alcool et le tabac, la prise longue de certains médicaments psychotropes, entre autres) d’autres sont moins attendus (lire beaucoup, stimuler son cerveau, être optimiste).
L’auteur précise que les scientifiques ont pris conscience de ces possibilités depuis 4 à 5 ans, en observant une légère baisse des nouveaux cas dans les populations aux hauts niveaux de revenus et en identifiant plusieurs facteurs associés à un âge plus tardif de déclenchement de la maladie.